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Titre : L’Extension Parfaite


Quand Jean-Luc a appelé, il était à la fois excité et un peu inquiet. Au téléphone, il m'expliqua son projet d'extension d'un pavillon de 250 m², situé dans un quartier tranquille, où il souhaitait agrandir son espace de vie pour accueillir sa famille qui ne cessait de s'agrandir. Il avait besoin d'une extension de moins de 30 m², mais supérieure à 20 m², ce qui, sans recours à un architecte, posait quelques restrictions. Étant dessinateur, j’étais déjà conscient des limites imposées : je ne pouvais apporter mon aide que sur des projets pour des pavillons de 150 m² de surface de plancher habitable.


Ma première étape fut donc de poser les questions essentielles. « Quelle est l’adresse exacte de votre projet ? » demandai-je, afin de vérifier les règles d'urbanisme en vigueur dans sa commune. Après quelques échanges, je compris également que le pavillon avait été construit sur deux parcelles. À la suite de la vente d'une de ces parcelles à son fils, Jean-Luc voulait évaluer comment la nouvelle division de l'espace affectait ses droits de construction.


Il était clair que la vente de la parcelle avait ouvert une porte vers une solution originale. En effet, la surface habitable du pavillon pouvait être calculée en fonction de l’emprise au sol sur chaque parcelle. Grâce à cela, je pouvais l’assister dans son projet d’extension sans problème.


Une fois toutes les données rassemblées, je me mis au travail sur les plans d'extension ainsi que sur les documents nécessaires : le CERFA et le PCMI 4. Au passage, je rappelai à Jean-Luc qu’une étude thermique serait également requise. « Ça ne doit pas être un souci, n'est-ce pas ? » lui demandai-je avec un sourire, tout en sachant que cette formalité était devenue incontournable dans le proces



sus d’octroi du permis de construire.


Après avoir soumis le dossier à la mairie, une attente angoissante commença. Le mois suivant, Jean-Luc me contacta, dépité mais soulagé en même temps. "Tu avais raison, il faut vraiment une étude thermique pour obtenir le permis," me confia-t-il, un mélange de frustration et de reconnaissance dans sa voix. Apparemment, il avait tenté d’avancer sans, mais la mairie avait été claire : pas de documents, pas de progrès.


Finalement, le verdict tomba. La mairie avait rendu sa décision : un accord pour le permis de construire, sans aucune prescription. Jean-Luc poussa un grand soupir de soulagement, une joie palpable dans ses mots. Il avait désormais les mains libres pour construire l'extension tant attendue.


En y repensant, je me dis que ce projet était bien plus qu’un simple agrandissement d'une maison. C'était l'opportunité pour une famille de se réunir, de créer des souvenirs, et de vivre des moments inoubliables. La collaboration avec Jean-Luc m'avait permis de voir la construction sous un angle différent : celui de l'émotion, de l'humanité. Notre travail ensemble ne s’arrêtait pas là, mais j’étais ravi d’avoir aidé à poser les bases de leur futur. L’aventure ne faisait que commencer.


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